L'homéopathie, oui, mais la vraie !
La plupart des prescripteurs homéopathes actuels n’a jamais sérieusement étudié, ni souvent simplement lu, une ligne de l’Organon. “L’homéopathie” qu’ils pratiquent n’est qu’une pâle caricature de l’Art de Guérir qui ternit souvent la réputation de l'homéopathie.
Le chaos résulte de cette confusion, préjudiciable au progrès et au développement de l'Art de Guérir. Cette situation n’est pas nouvelle, et a toujours fait le malheur de l’homéopathie et par conséquent des malades.
Chacun est libre de penser à sa manière ou de traiter comme il l’entend ses patients, libre de suivre ou non les lois de la nature, mais dans ce cas nous demandons à ceux qui exercent cette liberté de bien vouloir reconnaître que l’homéopathie se définit selon des critères bien précis et dans ce cas ne pas appeler homéopathie leur pratique.
DECLARATION DE PRINCIPES :
C’est en rendant hommage à la mémoire du Dr. Adolphe Lippe que nous désirons rassembler les praticiens autour des points essentiels de la doctrine homéopathique, définis comme suit :
1) On obtient une guérison rapide, douce et permanente quand elle est effectuée par des médicaments qui sont eux-mêmes capables de produire sur des personnes saines des symptômes morbides similaires à ceux de la maladie.
2) Les modifications tissulaires et autres aspects pathologiques des tissus et des organes représentent les résultats d’une perturbation dynamique, et non la cause de la maladie.
3) La totalité des symptômes, subjectifs et objectifs, représente la seule indication qui permette de choisir le médicament indiqué.
4) L’unique façon de connaître les propriétés des médicaments, c’est-à-dire leur capacité à dérégler l’organisme, consiste à les expérimenter sur des personnes en bonne santé.
5) Pour parvenir aux meilleurs résultats cliniques, les médicaments doivent être administrés sous forme dynamisée, un à la fois et juste dans une dose suffisante pour guérir.
6) Le traitement local dans tout cas non-chirurgical est contre-indiqué car il risque de changer la localisation de la maladie et d’induire des complications dangereuses mais en aucun cas des guérisons permanentes.
7) Le recours à un traitement chimique conventionnel s’entend :
a. dans tous les traitements de substitution, par exemple suite à l‘ablation d’une glande ;
b. dans tous les cas chroniques non curables, définis pour appartenir au groupe D des Niveaux de Santé ;
c. pour maîtriser une situation aiguë que la compétence du prescripteur ne permet pas d’appréhender.
Nous appelons les thérapeutes et les patients à se mobiliser et à nous soutenir dans cette démarche pour défendre et restaurer la médecine véritable.
C’est l’avenir de la société et probablement la survie de nos enfants qui en dépend.
Dr Edouard Broussalian, Genève le 18 Septembre 2012. (auteur du §7, ajout au texte original de Lippe)
Dr. Jean-Claude Ravalard, Président de l’association Planète Homéo, Les Herbiers, le 19 Septembre 2012
Dr. Frédéric Rérolle, Président de Homéopathes Sans Frontières France, Lyon le 19 Septembre 2012
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