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La population suisse est vieillissante et son pouvoir d’achat diminue.
En Suisse comme dans la plupart des pays développés, le nombre de personnes actives est en diminution et le nombre de retraités augmente. Ce phénomène lié au vieillissement de la population est très préoccupant. À terme, il représente une menace sérieuse pour le bon fonctionnement du système de sécurité sociale, dans lequel ce sont les personnes actives qui paient pour financer les retraites des aînés.
Actuellement, pour chaque retraité il y a 4 personnes professionnellement actives. En 1900, cette proportion était de 1 pour 10 (source : département fédéral des affaires étrangères). 21,8% des Suisses âgés de plus de 65 ans sont considérés comme bénéficiant d’un pouvoir d’achat insuffisant, contre 12,8% en moyenne pour les pays de l’OCDE. Le taux de pauvreté varie selon les groupes d’âge : 19% des retraités âgés de 66 et 75 ans sont pauvres alors que chez les plus de 75 ans, le taux monte à 26%.
Un cinquième des retraités suisses considérés comme pauvres par l’OCDE :
Selon le Panorama des pensions 2013, dressé par l’Organisation de coopération et de développement économiques, les retraités suisses sont parmi les plus mal lotis des 34 pays de l’OCDE. La Suisse présente le quatrième taux le plus élevé de pauvreté chez les retraités des pays de l’OCDE, selon le Panorama des pensions 2013 de l’organisation. Seuls les pensionnés mexicains, australiens et sud coréens sont plus défavorisés encore.
2° La population de retraités en pleine forme et voulant être encore actif est grandissante.
Le tiers des 65-69 ans travaille encore, selon l’Office fédéral des assurances sociales. Sur l’ensemble de la population des 65 ans et plus, l’OCDE estime que 27% des Suisses sont encore actifs. La réalité helvétique n’a rien d’exceptionnel : en France, 28% de la population de plus de 65 ans continue de travailler. En Allemagne, le taux atteint 32%. Au Japon, 35,5%.
Peur d’être inactifs.
La bonne nouvelle, côté Suisse, c’est que la majorité de ces seniors maintiennent leur activité par choix. «Nous pensions que les retraités actifs l’étaient essentiellement par nécessité. En réalité, cette catégorie de personnes est minoritaire», explique Philippe Wanner, professeur de démographie à l’Université de Genève et auteur d’une étude traitant de la situation économique des retraités publiée en 2008. «J’estime que le quart à peu près des retraités qui restent actifs le font par nécessité. Les autres travaillent par choix.»
Un choix dicté par le goût de l’activité professionnelle, l’envie de se concentrer sur les pans les plus intéressants de celle-ci, le besoin de reconnaissance sociale ou encore la cohabitation avec un conjoint plus jeune toujours actif.
À cela s’ajoute souvent la peur de tout arrêter. «Le système actuel engendre en général une cessation brutale de l’activité qui peut être très déstabilisante», observe le patron d’AvantAge, Guy Bovey, organisateur de séminaires de préparation à la retraite.
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