Acupuncture vétérinaire

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Acupuncture vétérinaire
Phytothérapie chinoise
Diététique chinoise

Geschichte

LA MÉDECINE TRADITIONNELLE CHINOISE (MTC) :
La MTC considère la maladie comme un déséquilibre des énergies du corps. Son art est de déterminer où se trouve ce déséquilibre et comment rétablir l’équilibre. Le praticien en MTC s’appuie sur des symptômes précurseurs (changement de comportement, gènes), puis sur les manifestations de la maladie (p.ex. toux aggravée en sortant au froid ou au contraire en entrant dans une pièce chaude). Suivant les différents symptômes recueillis, il pose un diagnostique chinois, qui détermine la thérapie à engager. Comme des signes précurseurs du déséquilibre peuvent déjà amener à un diagnostique, la MTC permet un travail préventif (avant la manifestation d’une maladie).
Suivant le problème soulevé la MTC a différentes approches :
- L’Acupuncture
- La Phytothérapie
- La Diététique
- La Chiropratique
- Le Qi Gong ou le Tai Chi
- Le Tuina
- Le Gua Sha
- Le Shiatsu

Pourquoi choisir la MTC ?
Là où la médecine conventionnelle rencontre ses limites, la MTC souvent peut prendre la relève (et vice-versa). C’est pourquoi ces médecines sont alternatives.



L’ACUPUNCTURE :
Le corps est traversé par des flux d’énergie qui relient les organes internes à la surface. Ces flux d’énergie sont appelés méridiens. Sur la peau, il existe des points qui permettent de modifier l’état des différents méridiens, ce sont les points d’acupuncture. L’acupuncture a pour but de rétablir l’équilibre en corrigeant le flux du méridien touché et par ce moyen de guérir l’animal.

Mécanismes :
Actuellement on sait que l’acupuncture agit sur les systèmes physiologiques principaux. Elle est propagée, entre autre, grâce au système nerveux, qui lui agit sur les systèmes locomoteur, hormonal et cardiovasculaire. L’acupuncture ne fait pas qu’éliminer la douleur, elle stimule la circulation et provoque la libération de substances actives dans le système nerveux, comme par exemple l’endorphine. Ce calmant naturel sécrété par le corps, soulage les spasmes musculaires, stimule le système immunitaire et a bien d’autres effets bénéfiques.

Comment réagissent les animaux ?
L’acupuncture japonaise selon Manaka utilise des aiguilles extrêmement fines en acier inoxydable stériles. Parfois lors de la pénétration de la peau, on observe une brève réaction de sensibilité. Dès que l’aiguille est en place, les animaux se détendent et s’endorment même parfois pendant le traitement.

L’acupuncture japonaise toyohari utilise des techniques où l’aiguille ne traverse pas la peau. Les animaux sont très sensibles aux changements de flux provoqués par ces techniques-là, et sont très réceptifs, peut-être se sentent-ils moins envahi ? D’autres animaux, surtout ceux qui sont très nerveux et les chats, ne les supportent pas.

Les dangers :
L’acupuncture est une des thérapie les plus sûres. Si elle est pratiquée par un praticien compétent, les effets secondaires sont rares. Parfois l’état de l’animal peut s’aggraver temporairement avant de s’améliorer.



Comment se déroule une consultation ?
Lors de la première consultation une anamnèse complète est faite. Elle comprend l’historique médical et familial de l’animal, ses habitudes, ses réactions, ses aversions et préférences.
Puis je regarde la langue (couleur, forme, enduit), je fais une palpation de l’animal, son dos, les différents articulations, l’abdomen et je termine par la prise du pouls chinois.
Avec toutes ces informations je pose un diagnostique chinois qui détermine ma thérapie.
Les consultations suivantes, je me contente de demander les changements observés et l’auscultation se fait de manière similaire.
Pour les cas aigus 1 à 4 traitements sont en général nécessaires. Pour les problèmes chroniques, il faut compter avec 4 à 10 séances (en moyenne 6) pour rétablir l’équilibre.
Suivant la chronicité du problème un traitement une fois par année à une fois par mois, permet de maintenir l’équilibre.

Indications: Problème locomoteur (dysplasie, douleurs articulaires, dos, douleurs musculaires,…), inflammation, allergies (peau, asthme, intestins) et pour initier un traitement par phytothérapie.

LA PHYTOTHÉRAPIE CHINOISE:
La phytothérapie chinoise utilise des végétaux, des minéraux et quelques produits animal pour rétablir l’équilibre de l’intérieur.
Originellement le patient préparait lui-même ses décoctions journellement. De cette manière on obtient le meilleur des substances médicinales. Cette manière ancestrale de faire, s’adapte mal à notre civilisation stressée, d’une part et d’autre part les animaux ( sauf les chevaux et les vaches) ont de la peine à prendre des volumes si grands. J’utilise donc des décoctions concentrées sous forme liquide ou lyophilisée.

Mécanismes :
Comme les médicaments de médecine conventionnelle, les substances médicinales contiennent des principes actifs. À la différence de ceux-ci, les principes actifs ne sont pas purs, ils sont accompagnés d’autres principes qui rendent la décoction plus harmonieuse. Elles auront un effet moins spectaculaire que les médicaments synthétiques, en même temps elles sont mieux supportées, avec moins d’effets secondaires, donc mieux acceptées par le patient.

Comment réagissent les animaux ?
En règle générale les formules d’herbes sont bien acceptées par les animaux, surtout si la formule est bien ciblée. Même les chats se soumettent facilement à cette thérapie. Ce que j’observe souvent c’est que les animaux prennent bien les herbes mélangées à un appât (Parfais, viande hachée,…) tant qu’ils en ont besoin et subitement, ils n’en veulent plus. À mes yeux c’est un signe soit que l’animal est guérit, soit qu’il est entré dans un autre stade de la maladie et qu’il faut modifier la formule.

Les dangers :
En phytothérapie chinoise, les herbes sont catégorisées en « bonnes » et « mauvaises » herbes. Les « bonnes » herbes ont des effets plus lents et moins spectaculaires et peuvent être données sur un long terme sans danger pour le patient (p.ex. menthe). Les « mauvaises » herbes sont très efficaces et peuvent sauver la vie, mais ne peuvent être administrées que sur une courte période à cause des effets secondaires pouvant également devenir dangereux (p.ex. aconite).

Indications : Problèmes internes, toux, sinusite, coryza, manque d’appétit, diarrhée, constipation, cystite, calculs, allergies, épilepsie, accidents cérébraux-vasculaires (AVC)


LA DIÈTÉTIQUE CHINOISE :
Les principes sont les mêmes que pour la phytothérapie, elle permet un rééquilibrage par l’interne. On choisi des aliments qui permettent de compenser les déséquilibres, de rétablir la santé et de la maintenir.
Dans certaines pathologies, de préparer des aliments frais, est un élément incontournable pour établir ou maintenir la bonne santé, après l’utilisation de la phytothérapie. Dans ces cas, le trouble est provoqué par la nourriture que l’animal a reçu jusque là, il est donc indispensable de modifier la source du problème.

Comment réagissent les animaux ?
Les chiens montrent une réelle joie pour manger, certains font leurs commentaires sur la nourriture qui est entrain d’être préparée. Beaucoup de propriétaires commencent à manger comme leur compagnon. Les chiens qui ont tendance à manger des crottes ou des choses indigestes (terre, bois, tapis,…) cessent après 1-2 semaines. Le pelage devient brillant et doux, moins de pellicules. Les selles peuvent présenter des glaires au début (1-5 jours) ensuite elles se normalisent.
Pour les chats, c’est plus problématique. Ils décident ce qu’ils veulent manger. En règle générale, il faut éviter les croquettes qui contiennent TOUTES trop de sels minéraux, ce qui favorise les calculs rénaux. Les boites ou sachets en contiennent déjà moins et surtout apportent assez d’eau pour pouvoir les éliminer. Peu de chats sont d’accord de manger des aliments frais (sauf des souris et autres oiseaux) s’ils ont été habitués aux croquettes.

Indications : prévention, problèmes digestifs, allergies, épilepsie, AVC, calculs, problème de poids